On the road again!

Thaïlande

Bangkok [2/2]

On a du mal à réaliser que c’est notre dernière vraie journée en Thaïlande. On est encore un peu fatigué de toute la marche d’hier mais on a envie de profiter !

Direction le buffet de l’hôtel pour un copieux petit déjeuner, puis on prend le métro. Pour seulement deux stations, ensuite on rejoint à pied le Khlong Saen Saep. C’est un petit canal autrefois utilisé au quotidien pour se déplacer. S’il est aujourd’hui délaissé au profit des routes et voitures, des bateaux sont toujours en service. Ils sont beaucoup plus petits que ceux pris hier sur le fleuve Chao Phraya, mais du coup ils sont aussi plus authentiques. On descend au terminus.

Quelques mètres plus loin se trouve le Wat Saket, aussi appelé Golden Mountain. En haut des 344 marches du temple, on a une jolie vue. Ici, très peu de touristes, on est loin de la cohue d’hier, et c’est très appréciable ! On en profite d’ailleurs pour boire un thé vert bien installés, dans le calme.

Ensuite, on marche jusqu’au Wat Suthat. La première rue que l’on prend sent le bois et la sciure, elle est bordée de petits ateliers de menuiserie qui exposent leurs créations dans la rue. De la porte à la sculpture, on y trouve de tout !

Sur le trajet, on aimerait bien passer par le marché des amulettes. On se trouve dans de toutes petites rues, heureusement qu’il y a quelques autres touristes sinon on serait un peu inquiets tant cela ne paye pas de mine. Finalement on arrive au Wat Suthat sans même avoir trouvé le marché. Le temple est très grand et très peu fréquenté. On se délecte de cette tranquillité.

Puis on descend jusqu’aux quartiers indiens. On traverse le marché Phahurat, et ses nombreux stands de vêtements ou de nourriture. L’avancée est difficile tant la place est réduite.

Enfin, on se dirige vers les quartiers chinois. On ne doit pas être là où on le devrait. Notre guide parle d’échoppes et de restaurants, on est plutôt dans une sorte de zone artisanale. Pourtant pas de doute, on est bien dans Chinatown, tout est traduit dans les alphabets thaï et chinois… Il fait bien trop chaud pour faire demi-tour, on rejoint le Khlong et on prend le bateau en direction de la maison de Jim Thompson. Cet architecte américain reconverti en espion a fait fortune en exportant la soie thaïlandaise à l’international. Sa maison, une demeure thaï traditionnelle est aujourd’hui un musée.

Mais avant de visiter, on s’installe au restaurant afin de ne pas reproduire notre erreur d’hier !

La visite est obligatoirement guidée, mais on a de la chance, il y a une visite en français ! On ressort de là avec plein de nouvelles connaissances sur l’architecture thaï, et sur les spécificités apportées par Jim Thompson (son immense maison est en fait l’assemblage de 6 autres maisons !). C’était très intéressant.

Sur le chemin vers le métro, on fait un arrêt obligatoire pour un de nos derniers (le ?) thé thaï, puis on rentre dans quelques magasins de marques pour comparer le prix des produits avec nos prix français. Plusieurs fois on a croisé des offres à des prix incroyablement bas et on a soupçonné des contrefaçons. En voyant les étiquettes avec des prix comparables à ceux que l’on a en europe, on confirme nos doutes !

La journée est loin d’être finie, mais on rentre à l’hôtel préparer nos sacs afin de profiter ensuite pleinement de la soirée ! Mais finalement le salon de massage situé à l’entrée de l’hôtel nous fait plus envie. On monte se doucher puis on demande deux massages. Un massage thaï pour moi et une réflexologie des pieds pour Emilie. Pendant une heure on se fait malaxer, compresser, étirer, contorsionner avec énergie. On ressort de là super détendu, c’était génial et n’avait rien à voir avec l’attrape touristes dans lequel on s’était fait avoir à Ao Nang.

Le soir, on trinque à ces excellentes vacances avec deux pina colada (ou plutôt coroda comme c’est écrit sur la carte du B-Resto), puis on commande un curry vert au poulet et un curry rouge aux crevettes. Les plats sont beaucoup trop épicés. Et les légumes n’ont vraiment pas bon goût. Quelle déception, dire que j’avais failli faire un sans faute !