On the road again!

Japon

Tokyo : Asakusa

Après le repas, on pique tous les deux du nez, mais notre corps est en mode sieste, il n'est pas parti pour une nuit. On alterne films et tentatives infructueuses de sieste. Au petit matin, je commence enfin à sombrer quand la cabine se rallume, le petit dejeuner va bientot être servi. On atteri avec une dizaine de minutes d'avance, le passage à l'immigration est efficace, l'attente est brève et de l'autre côté nos valises nous attendent sur le plateau tournant. Ouf, on avait peur que la courte escale les laisse derrière nous. Le passage en douane n'est qu'une formalité, nous voici officiellement au Japon !

On pensait perdre du temps dans les formalités d'entrées mais c'est l'achat d'un ticket de train qui sera le plus fastidieux. Ni le guichet ni les machines n'acceptent les cartes bancaires classiques, il faut soit du cash, soit une carte Suitca. Imaginez que la RATP n'accepte pas les Visa et Mastercard, et pour répondre à la demande de leurs clients qui veulent payer par carte, elle lance sa propre carte bancaire. Ca parait fou, mais pourtant c'est le cas au Japon. On a du mal à comprendre cette logique. Les distributeurs de billet ne sont pas indiqués, on tourne un bon moment avant de trouver la zone où une dizaine de plusieurs banques différentes sont regroupés. Une fois qu'on a de l'argent, on achète une carte Suitca, et avec cette carte, on peut prendre nos tickets de train. Dire qu'on est dans un des pays les plus à la pointe technologiquement parlant... un paiement par carte bancaire semble un challenge que personne n'a su surmonter.

Il y a une heure de trajet avant de rejoindre le quartier d'Asakusa où nous logeons. Le bercement des rails nous endort mais je lutte pour rester éveillé et ne pas rater notre station.

Dès qu'on se retrouve dehors, le choc culturel nous frappe. Pas un seul panneau qui soit lisible, des restaurants à ramens qui s'enchainent le long des trottoirs, et en face de nous, tout un groupe d'hommes et de femmes qui attendent à un passage piéton que leur feu devienne vert alors qu'il n'y a pas la moindre voiture en vue sur cette petite artère. On marche 15 minutes sous une petite bruine jusqu'à rejoindre notre hotel, la chambre n'est pas prête mais on dépose nos gros sacs et on repart chercher à manger. Les choix ne sont pas ce qui manque, au contraire ! On ne sait quel restaurant choisir, et finalement on rentre dans le premier qui indique clairement avoir des options végétariennes. Nos premiers gyosas et ramen made in Japan avalés, et on sort se balader.

Le sanctuaire Sansoji est tout proche. Il est entouré d'une sorte de marché permanent. On se balade entre les différents étals, certains sont fermées en cette journée calme. On croise quand même de plus en plus de monde, dont de nombreux groupes de lycéen en uniforme. Ce sanctuaire bouddiste est plus vieux que la ville de Tokyo pourtant c'est impressionnant tant il est en bon état. Le site est assez vaste, composé d'une arche, une pagode sur 5 étages et des temples. Ici, on peut tirer la bonne aventure. Il suffit de glisser 100 yens, secouer une boite jusqu'à faire sortir un baton puis trouver le tiroir dont le dessin correspond à celui du baton pour sortir un message. Ceux qui tirer une mauvaise fortune peuvent la suspendre à un petit étendoir un peu plus loin pour conjurer le mauvais sort.

À côté, un stand vend des batons d'encens pour 200 yens. Les gens se regroupent autour d'un bassin couvert pour les bruler et s'impregner de leur fumée.

À côté, une fontaine. Les têtes de dragon crache de l'eau, les gens la récupère avec des louches puis s'en servent pour purifier leurs mains et leur bouche.

Ce premier contact avec le Japon est très ludique. On est un peu décu car aucune explication n'est rédigée en anglais. On peut rentrer dans les temples mais toute la décoration est regroupée dans une moitié de la pièce de laquelle on est séparer par un grillage, ca donne une ambiance un peu chelou mais ca n'empeche pas les gens de venir prier. On traine un peu dans les jardins.

La fatigue nous rattrappe, on s'installe dans une sorte de bar qui ne vend que des produits à base de matcha, et on commande deux boissons qui nous permettent de patienter au calme et au sec jusqu'à 15h. Ensuite, on va récupérer la clé de notre chambre. Le paiement est long, je n'ai aucun réseau avec ma carte sim francaise sur mon téléphone depuis notre arrivée, je n'arrive donc pas à recevoir le SMS pour valider le rechargement de ma carte Revolut. C'est fastidieux mais on fini par s'en sortir. La chambre et surtout la salle de bain sont petites, on s'y attendait. On est debout depuis 30h, on peut enfin prendre une bonne douche, elle fait un bien fou. Ensuite, on peut tester les toilettes. Il y a plein de boutons, on ne sait pas trop ce qu'on fait mais c'est pas grave, on appuie partout en rigolant de ces nouvelles sensations.

On a juste une seule envie : dormir. Mais il est encore tot dans l'après-midi et on a peur de prendr eun mauvais rythme. On décide donc de ressortir se promener. Il est un peu plus de 16h mais la luminosité a déjà bien chuté et la ville commence à s'illuminer doucement. On retourne vers le sanctuaire Sansoji, la foule s'est bien dissipée et les temples sont illuminés.

On décide d'acheter à manger dans un supermarché et de rester dans la chambre ce soir. Les supermarchés aussi sont étonnant. Au rayon fruit et légumes, on pourrait presque se croire aux USA. Rien n'est en vrac, tout est emballé individuellement sous plastique, et certains fruits ont des tailles hallucinantes. Ils vendent même des oeufs au plat, déjà cuits... On prend de quoi manger, un peu au hazard en se laissant guider par notre curiosité puisqu'on ne sait pas lire les étiquettes. Ici non plus, la carte bancaire n'est pas acceptée. La pluie s'est intensifiée, on retourne à l'hotel terminée la soirée devant la TV, on réussi fièrement à lutter jusqu'à 21h30, maintenant, dodo !