On the road again!

Japon

Tokyo : Shibuya / Harajuku / Shinjuku

À 9h le réveil sonne et nous sort d'un profond sommeil. Malgré la nuit de 12h, et le matelas hyper dur qui fait mal au dos, on était parti pour dormir encore longtemps. On ouvre les rideaux pour découvrir un immense soleil, on a hâte de découvrir la ville sous ce ciel bleu ! Pour le petit déjeuner, payé avec le chambre, il faut en fait quitter l'hotel et rejoindre le Denny's situé non loin. C'est bien la première fois qu'on a un hotel qui propose le petit déjeuner n'a pas sa propre salle de restaurant. Oeufs brouillés et pancakes trop secs, le ventre plein on prend le métro.

On sort à Shibuya, parait-il temple de la mode à Tokyo, mais on s'en fiche un peu, on est là pour voir son célèbre carrefour parait-il le plus grands du monde. On galère à trouver la sortie du métro, impossible de voir un panneau exit, si bien qu'on se retrouve dans un centre commercial. C'est finalement une bonne chose, car les fenêtres donnent sur l'intersection. En hauteur, on peut vraiment voir l'impressionnante foule qui se déverse à chaque fois que les voitures s'arrêtent. Avec ses grands écrans de pub et autres enseignes publicitaires, l'endroit nous rappelle un peu Tiimes Square mais ici, pas de foule qui envahit tout. Dès que le feu piéton repasse au rouge, tout le monde s'arrête et attend calmement. Les voitures passent tour à tour, tandis que les piétons s'entassent sagement, jusqu'à ce que le petit bonhomme vert apparaisse et hop la marée humaine s'étale. Chose étonnante également, sur cette grande place, un passage piéton traverse au centre, permettant aux gens de rejoindre l'autre côté sans avoir à traverser deux ou trois rues. Tellement bête et pratique qu'on se demande pourquoi ca n'existe pas en France.

Ensuite, on remonte à pied jusqu'à Harajuku. On arpente en particulier la petite rue de Takeshita-dori. Boutiques de vêtements kitch, bar à chats, bar à bonbons, barbe à papa multicolores, gens déguisés... l'excentricité est le maitre mot. Attiré par la bonne odeur, on s'installe dans la longue file d'une sorte de patisserie pour en ressortir avec deux choux fourrés. L'intérieur est une sorte de yaourt. On a pris sans trop le savoir parfum blueberry et vanille, c'est finalement pas terrible... mais c'est un peu le risque, tout est écrit en japonais uniquement, il faut tenter les expériences !

Plus loin, on arrive au parc Yoyogi où se trouve le Meiji jingu. Ce temple nous rappelle beaucoup le Sensoji vu hier. Sous un arbre, on peut accrocher une prière préalablement écrite au dos d'un morceeau de bois. Il est 14h, l'heure de la cérémonie des offrandes. Dans le temple principal, un moine donne des grands coups sur un gong, puis deux autres enchainent chants et hommage devant un banquet. Ca dure 10 minutes, puis ils emportent toutes les offrandes dans une autre salle où les touristes ne semblent pas les bienvenus, nous n'en verrons donc pas plus.

De l'autre côté du parc, on cherche à manger. Partout, de la viande, de la viande et de la viande. Ou sinon, un menu totalement incompréhensible. Rare sont les endroits qui écrivent en anglais, au mieux on a des photos sans trop savoir ce que compose les plats. Ca va vraiment être compliqué pour Emilie de manger ici. D'autant plus qu'on se rend déjà bien compte que peu des japonais savent parler anglais et que leur vocabulaire est encore plus limité que le notre. Par dépit, on se pose le temps de manger au Starbuck un wrap au saumon et un sandwich au poulet. Le poulet est servi avec une sauce au beurre et des petits légumes de saison. Dans du pain. Normal. Puis, on tente de prendre le métro, mais on a pas fait attention, les passes pour la journée que l'on a acheté ne sont pas valables ici. C'est vraiment le bordel d'avoir des lignes de métro dont l'exploitation est partagée entre 3 compaganies. Pas grave, notre prochaine destination n'est pas très loin, on va marcher.

Un poil plus au nord, voici le quartier de Shinjuku. On veut rejoindre la zone où se trouve les grands buildings et pour ca on traverse de petites rues bordées de magasins aux couleurs rétros. Une boutique déploie un immense logo SEGA, c'est en fait un regroupement de plein de machines où on peut attraper des peluches, comme dans les fêtes foraines. Enilie tente par deux fois de revenir avec un souvenir, mais à peine la pince a t elle soulevée la peluche qu'elle se relache !

On arrive enfin au Metropolitan Tokyo Government Building où se situe une plateforme d'observation. On espére y voir le Mont Fuji mais l'horizon est bouché ce sera peine perdue. Le reste de la vue n'est pas désagréable mais n'a rien de très impressionnant.

Un coup de métro, et on rejoint Yasukini-dori, énorme avenue qui traverse Shinjuku. Avant tout, on a besoin d'une petite pause. La bouche de métro sort aux abords d'un joli temple rouge et non loin d'un café, parfait ! Encore une fois, malgré la mention de "coffee shop" en gros sur la devanture, pas un seul mot en anglais sur la carte. On commande deux thés, il n'y a presque personne c'est idéal pour se reposer.

Notre dernière balade de la journée commence par les ruelles du Golden Gai qui sont bordés de bar plus petits les uns que les autres. Il y a limite autant de place derrière le comptoir que devant, à peine de quoi permettre à une poignée de clients de s'installer. L'endroit ne paye pas de mine, et on ne ferait pas les malins si on s'était retrouvé ici par accident en pleine nuit. À deux pas de là, on débouche sur d'autres petites rues qui débordent de panneaux publicitaires clignotants, chacun y va à la surenchère pour tenter de se faire voir parmis cet ensemble. La palme revient à un restaurant qui propose un show à base de robot. On aurait presque pu se laisser tenter pour le fun mais le billet d'entrer est à 8000 yens, ca fait cher la blague. On croise l'immeuble de Godzilla, et on se laisse tenter par entrée dans un bazar qui propose à la vente un tas de produits tous plus lofoques et inutiles les uns que les autres.

Pour finir la journée, on s'installe dans un restaurant à brochettes à Omoide Yokocho. La zone laisse l'embarras du choix, mais partout il n'est question que de poulet, porc ou boeuf. Heureusement, on en croise un qui ajoute à ces choix des crevettes, qui aurait cru que c'était si difficile de ne pas manger de viande au Japon ?