Les icebergs de Jökulsárlón
C’est notre première nuit intégralement au sec depuis 6 jours, quel bonheur ! Ce matin le ciel est bleu au dessus de l’océan et des glaciers, ça annonce une bonne journée.
Dans la matinée, nous longeons le glacier Vatnajökull jusqu’au lac Jökulsárlón ! A cet endroit, le glacier rejoint l’océan. Les blocs de glace se détachent pour devenir des icebergs à la dérive ! Le bleu du ciel se reflète dans l’eau et sur la glace, c’est spectaculaire.
A l’approche de Vík, on traverse les champs de lave d’Eldhraun. Ils sont couverts de mousse verte.
D’ailleurs, plus on arrive vers Vík, plus le vert est omniprésent. Il se décline en vert pale, vert pastel, vert pomme, vert fluo, vert kaki… c’est féérique ! On voit même un arc-en-ciel.
On pose nos affaires au camping de la ville (Gro Liljedahl, Vik) où il y a une cuisine intérieure (avec bouilloire uniquement) et des tables pour manger au chaud. Les douches sont gratuites.
Un peu plus tard, on part à la recherche des puffins. Pour commencer, la plage Reynisfjara.
On ne verra aucun puffin, mais la plage est superbe avec ses galets noir. Dans l’océan, on aperçoit un phoque qui sort la tête de l’eau.
On monte donc sur la falaise Reynisjfall, juste au dessus de la plage, via la route la plus pentue d’Islande.
On croise quelques moutons, mais on ne sera pas plus chanceux en ce qui concerne les puffins. Ils sont trop bas, il faudrait s’allonger sur le sol et sortir la tête au niveau du vide, mais aucun de nous n’a le courage d’affronter son vertige. On se contente d’admirer la vue sur l’océan !
On redescend vers la plage Reynisdrangar, de l’autre côté de la falaise. Du sable noir à perte de vue, et au dessus de nos têtes, des puffins qui volent ! On grimpe sur quelques rochers pour les approcher.
Sur le retour, on prend un peu de sable noir qu’on ramènera en souvenir en France.
Le soir, au camping, on peine à sentir la solidarité des campeurs. La cuisine est grande, mais il y a du monde, donc plus aucune table de libre. Certains groupes ont fini de manger, mais restent assis à ne rien faire, pendant que d’autres doivent manger debout ou par terre.