Embarquement (immédiat) ou pas !
On a tellement aimé nos petites vacances aux Canaries avec les enfants en janvier qu'on retente la même formule mais cette fois à Malte !
Les valises sont prêtes de la veille, il ne reste qu'à charger la voiture et en route vers l'aéroport de Marseille. Le trajet se passe bien, on trouve une place dans le parking qu'on a précédemment réservé mais avant de rejoindre le terminal on pique-nique dans le coffre pour un peu de calme avant de rejoindre l'agitation.
Le ventre et le charriot bien remplis, on marche péniblement jusqu'au terminal (les trottoirs abîmés créent des chocs qui finissent par faire tomber notre montagne de valise). Notre vol est annoncé en retard, l'enregistrement n'est donc pas encore ouvert, alors on tente l'auto check-in. J'avais peur que ce soit compliqué avec nos bagages hors normes mais c'est finalement assez simple et rapide. On dépose tous les sacs au désespoir des enfants qui voulaient continuer de jouer avec leurs valises, et on rejoint la file pour la sécurité. Il n'y a pas tant de monde, ça avance vite. Nous voilà de l'autre côté avec un vol toujours en retard sans aucune heure de départ annoncée.
On s'installe à l'étage où il y a bien moins de boutique. Les enfants jouent avec les cordes qui servent à restreindre l'accès du Starbuck, les gens les contournent sans un mot, et ca nous arrange bien car ce petit jeu va les occuper fort longtemps. On devrait avoir décolé, et ca y est une porte d'embarquement est annoncée, avec un retard prévu de 35 minutes !
Au niveau de l'embarquement on s'assoit devant une fenêtre pour concentrer l'attention des enfants sur les avions qui circulent. Ils commencent d'ailleurs à bien fatiguer, l'heure de la sieste est dépassée depuis longtemps, mais ils restent sages, et c'est finalement avec 1h10 de retard qu'on monte dans l'avion !
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Le vol n'aurait pas pu mieux se passer, ils n'ont pas du tout eu peur au décollage et se sont ensuite doucement endormis dans nos bras. On a pu nous aussi somnoler tout le vol et c'est juste au moment de l'aterrisage qu'il a fallu les réveiller pour les ré-installer dans leur siège avec la ceinture.
Court trajet en bus pour rejoindre le terminal, récupération des bagages, et nouvelle marche pénible avec un chariot qui menace de s'effondrer, on rejoint le batiment des locations de voiture et on récupère les clés de notre Peugeot Rifter (je suis surpris de découvrir que le volant est du mauvais côté !). Dernière étape : rejoindre l'appartement situé dans la région de San Pawl.
La voiture est spacieuse mais rustique, aucune aide à la conduite, il y a même encore un vieil autoradio CD. Je ne sais pas si c'est le cumul du passage de tous les touristes peu habitués à la conduite inversée mais résultat l'embrayage est très capricieux, la première est difficile à passer et chaque démarrage un exercice d'équilibriste. Aux croisements, gérer les rétrovieurs et les voitures qui arrivent à l'envers, le cligottant qui se gère avec la même main que la boite de vitesse ... c'est pas de tout repos, et en plus ça bouchonne un peu.
On touche au but, d'abord le garage. Pas facile d'accès, manoeuvrer avec cette voiture large sans direction assistée pfiou, et enfin, l'appartement ! Lui aussi assez rustique mais spacieux, et au moins on aura pas à s'inquiéter que les enfants abîment des choses. La vue sur les salins est superbe, dommage que terasse surplombe une rue très passante... La porte d'entrée n'inspire pas confiance non plus, un vieux verrou qui ne se ferme pas, on peut juste la claquer... Le propriétaire nous indique que c'est pour la sécurité.
Pas le temps de s'inquiéter ou se reposer, il faut installer les lits des enfants. Il est tard, on est tous bien fatigués. Courses rapides (il faut de l'eau, elle n'est pas vraiment potable ici !), petit repas et au lit !