Jour 1
Nous sommes un peu stressés en ce départ vers Séville car aujourd'hui, c'est grève générale, et même si l'on soutient ce mouvement contre la loi travail, on espère très égoistement que notre vol ne subira pas d'annulation. Finalement, on sera tranquille de ce côté là, mais on subira un petit accrochage en voiture en partant de chez nous. Rien de grave, juste un peu de tolle froissée et nous sommes quand même largement dans les temps pour avoir notre avion.
Le hall MP2 de l'aéroport de Marseille est toujours aussi austère. On est parqué dans une salle étroite en attendant de pouvoir embarquer. Il parait qu'on ne peut pas demander plus pour un vol lowcost, pourtant on s'était habitué à bien mieux au départ d'Orly. La bonne nouvelle c'est que malgré ces contre temps et cette attente désagréable, nous sommes enfin en route pour Séville !
Durant le vol c'est assez rigolo de voir tous ces couples séparés qui se font signe de la main à travers l'avion. Et oui, chez Ryanair il ne faut pas espérer être assis côte à côte juste parce que vous avez acheté deux billets ensemble. Les joies de l'aléatoire sépare les couples et les groupes, on s'est résolu à payer un supplément pour voyager ensemble. On est pas loin du racket organisé mais on respire un bon coup et on laisse passer, on ne va pas se gacher les vacances pour si peu.
2h10 plus tard, nous voici à Séville. Il est encore tôt dans la journée mais nous sommes déjà épuisés. On prend le bus pour rejoindre le centre ville, et à peine arrivé à l'hotel on se glisse au lit pour une petite sieste !
Un peu plus tard, on sort se balader. Nous voulions au départ visiter la Cathédrale de Séville, mais le batiment ferme à 17h, ce sera donc pour plus tard. On se contente d'arpenter les petites ruelles piétonnes au hazard des croisements. Les rues sont étroites et pavées, les batiments sont pour la majeure partie peints en rouge, jaune et blanc, et malgré les grandes enseignent qui bordent le quartier commercial où nous sommes, l'atmosphère est bourrée de charme. On a déjà hate d'en voir plus.
Rapidement la faim se fait sentir. Il faut dire qu'on a rien mangé d'autre qu'un petit sandwich vers 11h30. On a pas envie de se prendre la tête ce soir, et on fini dans le premier fast food que l'on croise. Après une rapide marche digestive, on est au lit de bonne heure afin de reprendre des forces pour le reste du week-end !