On the road again!

Thaïlande

Du Nord au Sud

Dernier réveil dans le nord de la Thaïlande. Dans quelques heures nous nous envolerons pour les plages du sud.

Après le petit déjeuner, on sort retirer des sous, notre cagnotte est presque vide. On a un peu de temps devant nous, donc on s’installe en terrasse du Coffee Lovers et on commande deux green thai tea. Un délice.

L’hôtel nous a appelé un taxi. L’aéroport n’est qu’à 15 minutes de route. Il y a une grande queue devant le terminal car il y a des fouilles pour y entrer. Mais tout est automatisé, ça avance vite. On se fait aider pour faire le check-in air asia, puis on dépose nos bagages. Notre porte d’embarquement n’est pas encore annoncée, et le Mc Do nous fait presque envie après une semaine de repas thaï. Ce midi, ce sera cheeseburger et filet-o-fish ! La porte est enfin annoncée, il faut maintenant passer la seconde sécurité, il y a vraiment beaucoup de monde et notre vol part dans 30 minutes ! Petit coup de stress mais à nouveau ça avance bien. On aura pile le temps de passer aux toilettes avant de monter dans l’avion.

Le vol est censé durer 2h mais on arrive avec 15 minutes d’avance. Depuis le hublot on observe la verdure en dessous, on ne s’attendait pas à autant de jungle au bord de la mer !

Le ciel est bien couvert ici, mais il ne pleut pas pour l’instant. De toute façon on ne va pas se plaindre. À Koh Samui, sur l’autre côte, les orages font rage et les intempéries ont déjà fait 80 morts !

On récupère nos sacs et on se met à la recherche d’un taxi. Il y a des minivans qui tentent péniblement de rassembler des groupes… Un chauffeur de taxi nous accoste, 500 bahts pour un taxi privé qui nous laissera direct à l’hôtel. On y monte !

On nous accueille au Vipa Tropical Resort Hôtel avec 2 cocktails de bienvenue. Sympa mais un peu encombrant au milieu de nos sacs et des papiers à signer ! Le cadre a beaucoup de charme. Très sauvage, la montagne en fond, et tous les petits chalets avec leur terrasse donnent envie. Il y a même une piscine !

Notre cottage est situé tout au bout de l’hôtel. Il s’agit d’un petit chalet en bois qui pourrait être juste trop mignon s’il ne donnait pas l’impression de n’être qu’un amas de bricolage vite fait mal fait. Le ménage laisse un peu à désirer également, les murs et les interrupteurs auraient besoin d’un bon coup d’éponge. Nos draps et serviettes sont d’un autre âge, plein de trous. Mais ce qui me dérange le plus est cette odeur d’humidité / moisi. On retourne donc à l’accueil demander à changer mais bien sûr, tout est complet. Il fallait essayer, mais on ne va pas se pourrir les vacances pour ça, une fois la clim en marche, l’odeur disparaît presque.

Nous sommes à 1 ou 2 km de la plage, et l’hôtel propose une navette toutes les heures. La prochaine est dans 15 minutes, vite on se prépare ! On y retrouve un couple de français avec qui on papote sur la route, puis on les laisse pour foncer sur le sable. Le temps est couvert c’est dommage, la plage est bordée de grandes falaises, avec une meilleure lumière cela doit être fabuleux.

Malgré cela le temps est très lourd. Ni une ni deux, on se jette à l’eau. Elle est si chaude que ce n’est presque pas rafraichissant !

Après quoi, on va marcher sur le front de mer. L’ambiance rappelle la côte d’azur en pleine saison touristique. Des boutiques souvenirs, des restaurants qui racolent et des agences de voyage par dizaine. On pose des questions dans quelques unes, mais les réponses ne sont pas claires et les tarifs ont l’air d’être à la tête du client. Ajouté à cela le bruit incessant des voitures et des long tail boat, le lieu qui pourrait être paradisiaque perd de son cachet. On doit avouer qu’on est un peu déçus, en particulier Emilie qui regrette déjà d’avoir quitté le nord. Assis sur la plage, on regarde le soleil se coucher.

Pour le repas, la recherche d’un restaurant s’annonce compliquée. Des spaghettis bolognaise, des steaks frites, des spécialités indiennes mais pas de pad thaï en vue. Et les tarifs sont plus de 4 fois supérieurs à ceux pratiqués dans le nord dy pays. On finit par s’installer dans un restaurant qui a un logo Trip Advisor car rien ne nous donne envie. C’est pas mauvais, mais c’est de loin notre moins bon repas.

Après mangé, on remonte la plage dans le noir. Sur le sable, on voit (et entend) de tout petits crabes qui s’enfouissent dans le sol. À l’autre extrémité de la plage, on trouve une nouvelle succession de restaurants / bars, mais ici, la rue est piétonne ! On y reviendra manger demain.

Un peu partout, on trouve des panneaux signalant la route à emprunter pour évacuer en cas de tsunami. Impossible de ne pas penser aux gens qui devaient se balader ici quelques années plus tôt quand la vague est arrivée.

De retour à l’hôtel, on réserve une excursion pour le lendemain puis on va se coucher. On se croirait en pleine nature, on entend les cri des oiseaux et animaux tout proche. Sur notre toit, certains s’amusent !