Edimbourg
Notre vol quitte Béziers en fin d'après-midi, on a donc la journée pour s'occuper des bagages et des derniers détais à organiser. Ca nous arrange, on a été beaucoup occupé ces derniers temps avec notre projet d'achat de maison, on en avait presque oublié ce voyage en Ecosse.
L'aéroport de Béziers-Cap d'Agde est vraiment petit. Seul Ryanair semble le desservir commercialement. Le parking n'est pas bien vaste mais il reste plein de places, on laisse la voiture en face de l'accès au terminal, puis on se dirige vers la sécurité. Ryanair autorise deux bagages cabine, mais le plus gros doit partir gratuitement en soute. On est super étonné de devoir l'y laisser avant le passage de la sécurité, mais ça nous débarasse. Il n'y a que 2 vols programmés cet après-midi, et déjà le hall d'embarquement est archi plein on est contraint de s'assoir par terre.
On était censé embarquer avant 16h20, mais l'avion n'arrive qu'à 16h40, du coup, on rate notre créneau de départ et on se retrouve en attente pendant 55 minutes, coincé au sol dans un avion non climatisé. Il parait que c'est du à une grève des controlleurs à Marseille. Le reste du vol se déroule sans encombre, on est quand même bien content d'arriver, le confort des sièges Ryanair est rustique, après 4h coincés dessus, on commence à avoir mal partout.
On fait la queue à la frontière et on arrive pile en même temps que les premiers bagages sur le tourniquet. Les notres sont là rapidement, très bien. On a déjà un peu faim, et pas l'envie de se presser à trouver une table une fois en ville donc on prend deux copieuses soupes à l'aéroport et ce n'est que le ventre bien rempli qu'on monte dans le tram pour rejoindre le centre ville d'Edimbourg. On a encore rien vu, mais on est deja satisfait, tout le monde est super gentil et accueillant. Il fait un super temps, ciel bleu, soleil, on est frustré d'arriver si tard et on espère avoir un temps aussi clément le lendemain.
La plupart du trajet vers la ville est assez surprenant, on est là dans ce tramway très moderne qui semble traverser au milieu de la campagne. Le transfert dure environ 40 minutes, et ce n'est que sur les 10 ou 15 dernières minutes qu'on est vraiment en ville. Les batiments sont tous jolis et typiques, il y a de l'espace et beaucoup de verdure. Edimbourg nous fait de l'oeil. On passe à proximité du chateau d'Edimbourg qui semble immense, on y reviendra demain. Le relief de la ville a l'air très accidenté. Certains batimemnts semblent comme sur un autre rive, presque inaccessibles, d'autres sont carrement en contrebas.
Le tram nous laisse à 100m de l'hôtel. On a un peu peur en découvrant que notre chambre est au sous sol, mais elle est très grande et il y a heureusement une belle fenêtre ! On dépose nos sacs, et on ressort immédiatement pour une petite balade, le peu qu'on a vu nous a donné envie d'en découvrir plus tout de suite. On est proche de Calton Hill, 10 minutes de marche plus tard nous voici au sommet de la colline, à surplomber toute la vieille ville ! On a raté le coucher de soleil, mais le spectacle est très beau avec les vieux batiments éclairés dans la nuit. Sans les immenses grues qui défigurent le ciel, ce serait parfait. Quand on pense à Edimbourg, on en oubli presque que la ville donne sur la mer. Pourtant de la haut pas de doute possible, on voit bien l'eau qui borde la ville. Pas mal de gens sont montés pour profiter de la vue, sur les pelouses les petits groupes se forment. On ne s'installe pas, il faut reprendre des forces pour demain, ce sera notre seule vraie journée à Edimbourg.
Nous sommes en Ecosse depuis quelques heures à peine, et on regrette dejà de n'y rester qu'une semaine. On rejoint l'hôtel tandis que les nombreux bars s'animent.