On the road again!

New York

New York est à nous mes p'tits poussins !

Ça fait des années que l'on parlait de cette idée de passer un Noël en famille à New York. Le début de la retraite des grandes vacances des parents nous ont finalement semblé la bonne occasion de la mettre à exécution !

Notre principale crainte était que les caprices de la météo nous mettent une tempête de neige sur le chemin et bloque notre départ. Mais bon, c'est le jour J et si la météo à New York est fraiche et humide, elle ne devrait pas contrarier nos plans.

On quitte Montpellier vers 11h, avec un poil de retard mais pas assez pour nous inquiéter vu qu'on 2h d'escale à Paris, puis vers 14h, on s'envole pour New York. Si le vol se déroule sans encombre, l'atterissage s'annonce lui un peu plus compliqué. Un épais brouillard recouvre l'aéroport de JFK. Alors qu'il nous reste à peine 30 minutes de vol, notre avion fait demi-tour, on est pas les seuls à vouloir se poser, on gagne du temps en rebroussant chemin avant une nouvelle tentative. Au dessus des nuages, le soleil se couche et nous offre un joli spectacle. Le deuxième essai ne s'avère pas plus concluant, à 20 minutes de l'aéroport, nouveau demi-tour... On commence à s'angoisser un peu. Comment ca se passe si le brouillard ne se lève pas ? L'avion a un réservoir limité, on peut tenir combien de temps à faire des petits cercles dans le ciel ? A cela s'ajoute des petites turbulences, pas dangeureuses mais désagréables, on est tous bien barbouillés et la dame dernière nous commence déjà à vomir... Heureusement, la 3ème tentative sera la bonne. New York est à nous mes p'tits poussins !

Il y a du monde à la frontière mais comme ce n'est pas notre première visite avec notre ESTA approuvé, on peut s'engager dans la courte file réservée aux citoyens américains et en un temps record nous voici de l'autre côté pour récupérer nos bagages. Avant de rejoindre la ville, on essaye de trouver à manger à l'aéroport. Il n'est que 18h ici mais bien plus tard en France et la fatigue commence à se faire sentir, les décisions deviennent lentes à prendre et on rève tous d'une bonne douche. On opte pour des wraps et sandwichs qui auront la particularité d'être extremement fades, puis c'est le ventre plein qu'on s'engouffre dans l'AirTrain. Ca fait parti des galères rituelles de chaque début de séjour : l'achat de tickets pour les transports en commun. Il y a un monde fou, c'est la cohue, la machine semble ne pas permettre les achats groupés et après une discussion aux allures de négociation avec le guichet d'à côté, on a enfin de quoi s'engager. Mais c'est sans compter sur les exigences des portes d'entrées : il faut passer la carte vite mais pas trop, on s'y essaye de multiplefois, galérons avec les grosses valises, tant et si bien qu'après le passage de 4 personnes les crédits de la carte s'affichent comme étant terminés... sauf qu'on est 6. Un de nos premiers pas aux États-Unis aura donc été de frauder pour passer respectivement sous le tourniquetet et par la porte de sortie pour enfin réussir à arriver dans le métro. Quelle aventure !

Le trajet, dans l'obscurité, nous permet quand même de profiter de la vue des maisons décorées pour les fêtes. Certains se sont vraiment lachés ! Et enfin, nous rejoignons Brooklyn et la petite maison que nous avons loué pour le semaine. C'est une excellente découverte, bien que nécessitant une bonne rénovation, elle s'étend sur 2 étages, on a 4 chambres et 3 salles de bain, les pièces sont spacieuses et hautes de plafond, bref, aux antipodes des logements habituels New Yorkais. Le seul défaut est le bruit ambiant, on pourrait croire que les fenêtres sont grandes ouvertes vu le tumulte de la rue qui raisonne à l'intérieur mais non, tout est bien fermé, il va falloir faire avec...