Kyoto : Arachiyama
La matinée est consacrée à... la lessive ! Youhou ! Il n'y a pas de laverie dans notre hotel mais celle qu'on nous a conseillé à 10 minutes de marche est efficace et en 1h30 on ressort avec tout notre linge propre, nous voilà parés jusqu'à la fin du séjour.
Vers midi, on se met en route en commencant bien sûr par le repas, qu'on conclu par une bonne glace thé vert et vanille.
Ensuite, on prend le métro pour rejoindre Arachiyama. Quartier nord ouest de la ville, il abrite plusieurs temples (original hein !) ainsi que la bambouseraie. Côté temple, on a notre dose, donc on prévoit de se focaliser sur les bambous.
Avant ca, petit détour par la forêt des kimonos. Dans la gare de Randen, de nombreux poteaux cylindriques ornés de tissus de kimono sont disposés. C'est une oeuvre d'art assez originale, surtout au bord d'une voie ferrée.
Ensuite, on passe par une avenue commercante noire de monde, la remontée est assez difficile et surtout très désagréable. La bambouseraie n'est pas vraiment mieux, des groupes de touristes aux pousse-pousse, c'est compliqué parfois de se frayer chemin et encore plus d'essayer de faire une photo. Au final, la bambouseraie s'étale le long d'une allée de 500 mètres environ... très honnêtement, passez plutôt par Anduze si vous voulez voir du bambou, il y a moins de monde et le parc est bien plus vaste !
Pour le chemin retour, on évite la grosse avenue, et on prend les petites rues adjacentes. Elles n'ont rien d'exceptionnel, mais c'est agréable de se balader au milieu des habitations, dans une version un peu moins touristique du Japon.
Avant de rentrer, on fait une bonne balade dans le parc d'Arachiyama, le long de la rivière Hozu. De nombreux japonais y font leur sport. On croise multitude de cyclistes ou coureurs, et même des équipes de baseball qui s'entrainent.
Ce soir, nous devons refaire les bagages car demain matin on quitte Kyoto. Si la ville a énormément de charme et recèle de beaux coins qui méritent le détour, elle est également envahit de touristes. Quand on se dit qu'on a la chance d'être là hors saison, on n'ose imaginer l'horreur que cela doit être en plein hanami ou durant la golden week...