Osaka
On est réveillé de très tôt par le groupe de baseballeur qui hurle dans les couloirs. Je fini par sortir pour demander le silence, ce n'était pas pas les gamins qui faisaient du bruit mais les encadrants ! Et ceux ci ne daignent même pas m'accorder leur attention alors que je leur crie dessus... Assez dingue comme situation.
C'est notre dernier jour au Japon, et on est bien décidés à en profiter. En plus, il nous reste plein de choses à voir à Osaka !
On commence tout de même par préparer le terrain pour demain et passer à la station de métro où passe la ligne qui va à l'aéroport. On prend nos marques et on achète nos tickets, ce sera moins de stress avant le vol. Non loin de là, on rejoint à pieds le quartier de Shinsekai. Ici aussi, les restaurants se font la guerre de la devanture la plus kitsh. Il est encore tôt, plein de choses sont fermées, on s'éloigne donc un peu en prévoyant d'y repasser au retour.
À côté, Tennoji et son parc (on ignore le zoo, on a eu notre dose). On fait un tour dans les jolis jardins Keitakuen. Ils ont du talent ces japonais pour mettre en valeur la nature.
On continue notre marche, jusqu'au temple Shitennoji. On a déjà vu ce type de construction plusieurs fois, mais on avait envie d'une dernière avant de partir.
Dans les bassins, de nombreuses tortues se reposent dans l'eau fraiche ou se font sécher au soleil. On les observe sortir de l'eau, c'est tellement fastidieux de grimper avec leur carapace que ca en est épuisant juste à regarder !
On prend ensuite le train, et plus exactement la ligne qui fait une loop autour d'Osaka pour rejoindre le chateau d'Osaka. Dans l'idée, il ressemble beaucoup à celui qu'on a vu hier à Himeji mais il est plus coloré. Le parc qui l'entoure est très grand, heureusement car il y a beaucoup de monde.
On se fait interviewer par deux jeunes écolières qui apprennent l'anglais et qui sont accompagnées de leur institutrice. C'est mignon comme moment, elles finissent en nous demandant notre autographe et on prend une photo tous ensemble.
Il est midi quand on reprend le train vers le quartier d'Umeda. À la sortie de la gare, j'ai dans l'idée d'enfin gouter du boeuf de Kobe, mais c'est compliqué en étant accompagné d'Emilie qui ne mange pas de viande. La plupart des steak house ne proposent que du boeuf, pour d'autres on ne saura pas car il n'y a qu'un menu en japonais. On fini par en trouver une qui fait également du poisson mais les 100g de boeuf de Kobe sont vendus à 90 euros, le menu le moins cher revient à 150 euros... faut pas déconner ! On a faim, on en a marre... on abandonne la recherche et on s'installe dans un restaurant mexicain car c'était les seuls à proposer un menu en anglais. Pâtes aux fruits de mer et burger, c'est pas terrible mais au moins on peut repartir pour le reste de la journée.
Prochain arrêt : l'Umeda Sky Building. Sorte d'Arc de Triomphe en plus moderne version gratte-ciel. Partout autour, la zone est en travaux, c'est donc une bonne galère pour rejoindre le batiment mais on a bien fait de persister car ca valait vraiment le coup. Au 40ème étage, une grande plateforme d'observation. C'est sympa de voir la ville de si haut, et il y a beaucoup de jeux de miroirs. Au plafond mais également entre les deux tours qui servent de pieds au batiment. On s'amuse à tenter quelques selfies rigolo.
Au dessus, la sky walk, un sentier panoramique en plein air bien sympathique également. On ressort de là par un escalator dans un tunnel de verre puis un ascenseur à nouveau ouvert sur l'extérieur. Ca ne doit pas amuser ceux qui souffrent du vertige.
L'après-midi est bien avancée, on reprend la loop pour revenir vers notre point de départ. Il y a un peu plus de monde dans Shinsekai, mais plein de boutiques restent fermer et l'ambiance n'est pas très festive.
C'est pas bien grave, on a déjà passé une excellente journée sous une belle météo printanière... Et puis c'est pas tout ca, mais on a des valises à boucler !
On ressort en début de soirée pour manger. Il y a un restaurant avec des gyozas et des ramens pas loin de l'hôtel. Le menu est partiellement en anglais et quand on demande de l'aide au serveur en lui expliquant que pour Emilie il faut un plat "no meat", il comprend qu'elle ne veut pas manger et s'en va dès qu'il a pris ma commande. On sent bien son incompréhension quand Emilie le rappelle pour ajouter ses plats. En plus de ca, c'est pas mauvais mais pas top non plus. Décidément, Osaka ne nous aura pas réussi gastronomiquement parlant.
Bilan de ces trois semaines ? C'était bien, vraiment bien, super dépaysant et tout, mais il faut reconnaitre qu'on a pas de réel coup de coeur pour le Japon. Il faut également souligner qu'on a jamais autant galéré pour communiquer et surtout pour manger puisque ce pays n'est vraiment pas vegétarien friendly... À mon grand regret on a raté de peu la floraison des cerisiers, mais on a eu une météo très agréable pour la saison !
Emilie est impatiente de rentrer (retrouver ses chats), quand à moi, je dois bien avouer que coup de coeur ou pas, je resterai bien un peu plus longtemps en vacances...