On the road again!

Lanzarote

Camino del Gracioseiros

Notre randonnée du jour débute au dessus des falaises del Risco, entre le Mirador del Rio et le Mirador de Guinate où nous sommes déjà passé au début de notre séjour observer la belle vue sur La Graciosa.

On commence par descendre les falaises, 400m de dénivelé à pic, qu'on effectue via de petits lacets sur plus d'un kn. La descente est toujours un moment compliqué, l'effort physique est moindre mais c'est beaucoup plus technique, surtout ici où le sol est fait de petits cailloux glissants. Il faut être très vigilent.

Une fois en bas, c'est bien plus facile, on passe sur la belle playa del Risco, puis à côté de salines à l'abandon. Le sentier termine là où la portion de mer entre Lanzarote et Graciosa est le plus étroit. En effet, c'est ici que les gens passaient avant que le port d'Orzola ne soit construit. Quand on voit la complexité des falaises, ca devait être un sacré voyage !

On revient un peu sur nos pas, et on pique-nique sur la plage. Il y a un petit espace à l'ombre bien appréciable.

Après ca, on longe le bord de mer poue une dernière petite boucle avant de débuter notre remontée. Il faut être honnête, c'est une vraie épreuve physique. Sans ombre, par 30°C. Heureusement qu'on avait anticipé le coup et prévu plein d'eau. C'est un immense soulagenent et une petite fierté car on arrive enfin tout en haut !

On décide d'aller se reposer un peu à Haria, la ville aux 1000 palmiers. On s'y balade le temps de trouver une terasse à l'abris du soleil, où on restera un bon moment entre ice tea et glaces. C'est de loin la cité qui a le plus de charme qu'on ait visité ici.

Pour notre dernière soirée, on décide de se faire un bon restaurant. Ce sera le Caserio Mozaga. Si la cuisine est bonne, le service gache un peu le truc. Il y a peu de tables et le serveur pourrait difficilement leur dédier moins d'attention. Il passe son temps en cuisine et ne nous regarde jamais. On aurait bien voulu un déssert mais lassés d'attendre on fini par se lever pour réclamer l'addition. Et même là, ca prendra du temps car avoir des gens debout au milieu de la salle, ca ne lui fait pas se dire qu'ils veulent quelque chose. Une fois dehors, on réalise en plus qu'on s'est garé sur le parking de l'hôtel et non pas du restaurant (il faut dire que rien n'est indiqué nulle part) et que le portail est fermé. Ce n'est à nouveau pas une mince affaire que de réussir à chopper le serveur pour avoir son aide...