On the road again!

Japon

Excursion à Nikko

Après 5 jours à Tokyo même, il serait temps de s'aventurer un peu plus loin !

Ce matin, Emilie a du mal à emerger après la journée chargée à Disneyland hier, je pars donc déjeuner tout seul tandis qu'elle se prépare tranquillement, puis on se retrouve pour prendre le train. Deux heures de trajet vers les montagnes et plus exactement la petite ville de Nikko.

On prend un petit train, environ l'équivalent d'un TER mais à réservation obligatoire. Ici, pas à se prendre la tête avec le sens de la marche ou les places à 4, tous les sièges sont pivotables donc on peut avoir la configuration que l'on veut. Et il y a tellement d'espace entre les rangées, c'est le grand luxe ! Tout au long du voyage, une personne passe avec un chariot pour proposer boisson et repas. On somnole un peu, et rapidement nous arrivons à destination.

Nikko n'a aucun intêret en soit, dès notre sortie de la gare on saute dans le bus qui est parfaitement synchro avec nous et 10 minutes plus tard, il nous dépose dans le parc national de Nikko. Le lieu est réputé pour ses temples et sanctuaires, classés au patrimoine de l'Unesco.

On commence par le sanctuaire de Toshogu. Il faut sans doute être un peu maso pour venir construire un temple, au sommet d'une montagne et qui plus est au milieu d'une foret mais on doit reconnaitre que le résultat est vraiment charmant. L'ensemble est très grand, composé de nombreux batiments. On regrette une nouvelle fois qu'une très petite partie des explications soient disponible en anglais, on a un peu la sensation de passer à côté de la visite mais on essaye au maximum de profiter de l'atmosphère du lieu (et ca implique de s'éloigner au maxmium de tous ces gens qui passent leur temps à renifler, à priori, l'utilisation de mouchoir ne fait pas partie des habitudes japonaises).

Après cette bonne découverte, on part à la recherche d'un repas. Si on a vu plusieurs restaurants pendant le trajet en bus, tous étaient en ville et là il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. On fini néanmoins par croiser un petit supermarché et on se prend de quoi s'improviser un pique nique sur les tables disponibles à l'extérieur.

En début d'après-midi, on marche le long de la rivière Daiya-gawa. On apercoit le joli pont rouge appelé Shinkyo mais c'est dans l'autre sens que l'on part car on cherche le Kanmangafuchi Abyss. Ce petit sentier est bordé de Jizō, des petites statues Bouddhas ayant la réputation d'être des fantomes. Il parait qu'il est impossible d'en compter autant à l'aller et au retour. On a pas le courage de se lancer dans un inventaire mais la promenade est très agréable et les bonnets et bavoirs rouges dont les statuettes sont vêtus donnent un rendu un peu envoutant. Les beaux arbres, le bruit de la rivière... Il n'y a que peu de monde ici en comparaison avec le secteur où sont les temples, c'est un vrai régal.

Il est encore tôt, on enchaine donc avec la visite du sanctuaire Futarasan. Plus petit et discret que le précédent, l'ambiance "petites cabanes dans la forêt" est encore plus marquée. Les arbres qui nous entourent sont vraiment impressionnant, l'un d'eux est couché sur le sol, son tronc est presque aussi haut que nous.

On termine par un passage à proximité du pont Shinkyo apercu plus tôt.

Puis on retourne à la gare. On devait partir plus tard, mais tout ferme tôt, on est encore hors saison... On change donc notre billet de train pour le prochain.

De retour à Tokyo, le restaurant où on prévoyait d'aller n'est pas ouvert ce soir. Plan B : un restaurant coréen. Emilie prend un Sundubu Jjigae (sorte de ragout de tofu) et j'opte pour un classique, le Bibimbap. Tout est très goutu, même cette boisson pour laquelle on ne parvient à trancher si elle est bonne ou déguelasse. finalement c'était une bonne chose que notre premier choix soit fermé !