On the road again!

Islande

Hveravellir

La nuit a été difficile car très froide ! Au matin, malgré le soleil et le ciel dégagé, il y a beaucoup de vent et celui-ci est glacial. Les choses risquent d’empirer pour nous dans la journée car nous allons quitter la route goudronnée pour la F35, un chemin de gravier qui nous emmène vers le centre de l’île… où nous attendent les glaciers !

Nous avons 100 km à faire jusqu’à Hveravellir, on mettra plusieurs heures, à cause de la route qui oblige à rouler à 30 km/h en moyenne.

Plus on avance vers le centre de l’île, plus la végétation devient rare. Le sol est presque rouge, quasi désertique. Martien.

Le vent souffle fort, très fort. Quand on arrive à Hveravellir, entre les glaciers Langjoskull et Hofsjokull, on est frigorifié. Le pantalon, le sous-pantalon, t-shirt, polaire, sur-polaire, coupe vent, bonnet, gants… Rien n’y fait.

On est donc assez déçu quand, en arrivant sur le camping, on découvre qu’il n’y a pas de cuisine ni d’abris. Il y a bien quelques tables en extérieur, mais toutes sont en plein vent.

Cependant, la vue est juste splendide.

On va se réfugier derrière un petit cabanon pour manger. Assis par terre, mais au moins, on est coupé du vent. Pas loin de nous, il y a un bassin d’eau chaude. L’idée de devoir se déshabiller par ce froid pour entrer dans l’eau nous terrifie. Quelques personnes se lancent devant nous, mais l’eau semble trop chaude.

Après avoir planté nos tentes, on va faire une petite balade. Hveravellir est une zone géothermique.

Là, entre deux glaciers, au milieu des vents froids, le sol fume, c’est impressionnant.

On s’aventure un peu plus loin. Le paysage autour de nous est magnifique, on prend une sacré claque !

On croise quelques moutons. On essaye de les approcher, mais ils fuient immédiatement.

Au retour sur le camping, on se pose au petit café déguster une crêpe et un chocolat chaud. Puis on découvre avec joie que contrairement à ce qui était annoncé sur notre guide, il y a des douches ! Celles-ci sont gratuites, ça fait un bien fou.

Le soir, on retournera sur la route de notre balade de l’après-midi. On y avait vu une petite maisonnette ouverte, avec une table. C’est rustique, mais pouvoir manger dans un abris est un vrai soulagement !

Le vent n’a toujours pas faibli quand on va se coucher. Il ne doit pas faire plus de 2 ou 3°C. On s’habille chaudement, et on se glisse dans nos duvets en espérant y trouver un minimum de chaleur pour la nuit.