Los Angeles
On commence notre visite de Los Angeles par Hollywood Boulevard, qu'on remonte, depuis Vine Street jusqu'à La Brea Avenue, les yeux baissés à regarder les noms sur les étoiles du Walk of Fame. On fait un arrêt au Chinese Theater, ici les célébrités ont laissé leur signature et leurs empreintes dans le sol. Globalement cette visite n'emballe personne. On avait tous une vision bling-bling de ce lieu, mais il est en réalité très fade, les boutiques pour touristes s'enchainent, et on se fait régulièrement acoster par des vendeurs tentant de nous faire acheter un tour de Hollyood en bus.
Direction suivante : Beverly Hills.
Pour s'y rendre, on passe par Melrose Avenue, très loin de l'image que nous avait donné la série Melrose Place. La rue est une succession de barbiers et autres boutiques vintages, un côté un peu hispter qui nous étonne mais qui a son charme. À l'inverse, Beverly Hills est très reconnaissable. Les maisons blanches avec la petite allée où sont garées les voitures, exactement comme dans les films. On s'y gare le temps d'une courte balade sur Rodeo Drive. La rue est partagée entre une zone résidentielle au sud et une zone commerciale (boutiques de luxe uniquement) au nord.
Vers midi, on reprend la voiture pour rejoindre Santa Monica Beach. On se gare à proximité de Muscle Beach, mais il n'y a pas grand monde pour faire de la musculation. On s'installe dans un restaurant sur le Santa Monica Pier, en terasse, avec une jolie vue sur la plage, la jetée et son parc d'attraction, le Pacific Park.
Après manger, on marche un moment sur la jetée en bois, au milieu des commerces et des attractions. Une bonne partie de la déco est orientée "route 66" car c'est ici qu'elle termine sa course. Si on prend tout droit sur 2447 miles, on arriverait à Chicago !
Ensuite, on descend sur la plage, et pieds nus dans le Pacifique. La plage s'étend à perte de vue, et on y retrouve les décors que l'on connait déjà bien car présents dans un tas de séries télé comme Pacific Blue ou plus récement Californication.
On remonte les 2 miles qui nous séparent de Venice Beach. D'un coup, l'ambiance change. Fini les belles résidences et les immensent parkings qui bordent la plage, à Venice, les tags envahissent les murs, et sur la promenade les skaters côtoient des artistes plus ou moins accomplis vendent le résultat de leur travail. Tout le monde n'aimera pas cette atmosphère mi-grunge mi-hippie, mais au moins le quartier a du caractère !
En fin d'après-midi, on remonte dans la voiture afin de rejoindre Griffith Observatory. Les freeways sont à nouveau complètement bouchées. On met 2h à faire 15 miles, du coup, on arrive bien après le coucher de soleil. C'est dommage mais la vue sur la ville, toute lumière allumées dans la nuit, est plutot impressionnante. Les grandes lignes droites des boulevards ressortent très bien vue d'ici, grace à tous les phares des véhicules. Mais impossible de faire une photo correcte dans ces conditions, c'était pas le bon jour pour oublier le trépied dans la valise.