Capri, ses grottes et ses eaux azures
Levé de bonne heure, on dépose la voiture dans un parking à Sorrente et on saute dans le premier bateau : direction l'île de Capri !
La ciel est bien couvert, on ne profitera pas de la vue pendant le voyage. A l'arrivée, on quitte le bateau en compagnie de dizaines (ou centaines ?) de passagers. Cette marée humaine se déverse dans une marina déjà bondée. Les files d'attente pour prendre le funiculaire vers la ville de Capri ou le bus vers Anacapri sont flippantes, du coup on bifurque vers la plage la plus proche, anormalement peu peuplée.
Un gros nuage bien sombre est coincé sur les hauteurs de l'île, ce qui n'empêche pas quelques courageux de se baigner. On se contente de s'allonger sur les galets et écouter le bruit des vagues.
Vers midi, on retourne vers la marina, les files d'attente sont toujours hallucinantes, après quelques mètres, on fait machine arrière et on s'installe sur une des terasses au dessus de la plage. C'est vraiment surprenant comment ce coin reste déserté alors que le reste de la marina ne désemplis pas. Le temps va à l'éclairci, du coup après le repas on retourne sur la plage. Même si l'eau est fraiche, elle est transparente à nos pieds et bleu turquoise au loin, impossible de résister à la tentation d'y plonger.
Dans l'après-midi, le calme revient enfin sur la marina. On envisage de prendre le funiculaire pour aller dans les hauteurs, mais on craint d'y retrouver toute la foule. On opte plutot pour un tour en mer.
On a de la chance en plus, les gens sont en train de manger, le bateau est plutot vide ce qui nous permet de nous lever et circuler. Le tour dure 1h à peine mais fait le tour complet de Capri, l'occasion de prendre conscience de la taille de l'île (autant sa longueur que sa hauteur), ains que de courts arrêts sur les sites les plus connus. Il s'engouffre même partiellement dans la grotte blanche et la grotte verte, l'eau déjà belle y prend un magnifique bleu cobalt. Nous ne ferons pas la célèbre grotte bleue. En effet l'accès y est restreint, il faut payer un supplément et embarquer sur un des petits canots de la compagnie qui la gère pour y entrer. Lorsque l'on passe devant, on peut voir les nombreaux bateaux et pietons qui font la queue y accéder, cela conforte notre décision.
De retour sur la terre ferme, on est très content de cette visite. Malgré quelques villages et complexes touristiques, Capri reste sauvage et ses falaises impressionnent. L'île étant plutot grande, s'y balader à pieds est compliqué, en bus ou en taxi ce n'est pas vraiment rigolo, donc la voie marine est une très bonne alternative ! On fait un petit tour dans les ruelles et les boutiques de la marina, et puis on reprend le ferry pour rentrer à Sorrente.