Les temples de Paestum
Après une semaine, nous quittons la côte Amalfitaine. A vrai dire, nous aurions du quitter l'Italie et rentrer chez nous, mais notre avion a été annulé il y a plusieurs semaines et la compagnie aérienne nous a reclassé sur un vol... 3 jours plus tard ! Ce sera donc l'occasion de pousser un peu plus vers le sud et découvrir la région du Cilento.
Sur la route, nous passons par Paestum. Cette ancienne cité grecque compte parmis les restes les mieux préservés de la Grande Grèce (du temps où elle s'étendait jusqu'au sud de l'Italie). Il ne reste pas grand chose des habitations, moins d'un mètre de pierre, du coup il est difficile de se faire une idée concrète des choses (contrairement à Herculanum où toute la structure des maisons est encore là), mais les trois temples dédiés à Athena, Neptune et Héra sont toujours debout !
Il émane de ce lieu quelque chose de divin (sans mauvais jeu de mot). Le site est vraiment grand, et très peu visité (ca nous change !). Nous voilà donc, presque seuls au milieu de temples vieux de plus de 2500 ans, construis pour des dieux auxquels plus personne ne croit, avec pour unique compagnon le chant des cigales.
Nous restons donc un long moment, à errer paisiblement entre les ruines serreines. C'est impressionnant de voir ces immenses colonnes encore à la verticale. Le temple de Neptune est le mieux préservé, une grande partie de son intérieur est encore là (il ne manque presque que le toit), et il nous est même permis d'y entrer.
A coté des vestiges, un musée regroupe toutes les fresques, sculptures et objets découverts ici lors des fouilles dans les années 50. Certaines peintures ou vases sont dans des états étonnants pour leur âge.
Dans l'après-midi, nous rejoignons Agropoli, station balnéaire sur la côte du Cilento. La terasse de notre chambre donne directement sur la mer, au loin on peut voir le chateau qui domine la ville. La plage et les rues sont calmes, cela ressemble enfin à des vacances hors saison. A notre arrivée on nous offre un cocktail que nous buvons au bord de la piscine. Dès que nos verres sont vides, on va piquer une tête !