Kyoto : Fushimi / Sud d'Higashimaya
On se réveille de notre grosse nuit de sommeil (on en avait bien besoin) sous un beau ciel bleu. Pas de pluie en vue, yay !
On découvre ce matin le métro de Kyoto. Certains trains ont des voitures première classe, très loin de l'inconfort du RER parisien. On se rend au pied du mont Inari où se trouve le sanctuaire Fushimi Inari taisha. Le lieu est connu pour ses milliers de toris qui englobent un chemin de 4km menant au sommet de la montagne.
Sur les premières portions, il y a un peu de monde, mais lorsque l'on attaque la boucle finale qui va jusqu'au sommet, on trouve enfin un peu de tranquilité. Et il en faut pour profiter de cette balade très particulière. Autour de nous, c'est la forêt. Régulièrement, on croise des petits autels gardés par des statues de renards portant des chapeaux et bavoirs rouge. Le pic cumulmine à seulement 233m, mais ca fait un bon paquet de marches à monter, on est bien essouflé à l'arrivée !
La descente est bien plus facile, il faut juste être vigilent à ne pas rater une marche. La face arrière des toris est gravée, on pourrait croire à des messages spirituels mais pas du tout, il s'agit du nom de la personne ou de l'entreprise qui a financé le tori (ils coutent entre 1000 et 10000 euros chacun). On croise plein de chats durant la balade, le plus étrange étant les quelques échoppes présentes sur le trajet qui afficent la photo de tous ces félins...
Après cette bonne marche, on reprend le métro pour Tofukuji, et sur le chemin vert le temple, on s'installe dans un restaurant à burger. Emilie en prend un au wasabi, et je tente une sauce chocolat barbecue. C'est rigolo de manger des plats occidentaux avec des saveurs asiatiques. En dehors du steak un peu trop cuit, ils sont vraiment excellent, les produits sont de qualité et le pain est fait maison.
On débute l'après-midi par une balade dans les vastes jardins du temple Tofuku-ji. Il parait que la meilleure saison pour le visiter est l'automne afin de profiter des belles couleurs sur les feuilles des érables. Aujourd'hui, les érables sont plutot dénudés, mais le domaine reste très joli avec sa petite rivière et ses ponts.
Ensuite, on prend le bus vers Higashimaya. On voulait voir le temple Kiyomizu-dera mais le batiment principal est en travaux donc on se contente des extérieurs en compagnie de très nombreux touristes.
Il est encore tôt dans l'après-midi, et on a déjà bien marché ! On décide donc de faire une halte à l'hôtel tout proche pour se reposer une heure et pouvoir mieux profiter du reste de la journée. On rentre en passant par les petites ruelles de Gion qu'on espérait voir moins bondé que samedi dernier mais non, il y a toujours foule. Le nombre de jeunes asiatiques en tenue de geishas qui se prennent en photo est flippant. Les boutiques de location de kimono doivent prospérer ici.
En début de soirée, on se met à la recherche d'un bar ou restaurant. On marche vers Pontocho Alley où on avait vu plein de possibilité la veille. Même si les menus sont en anglais, trouver un plat sans viande est un vrai défi. Emilie voudrait bien remanger du yuba et justement, un des restaurants semble en proposer. Le serveur nous conseille une sorte de gratin, parait-il avec du riz et des champignons. En fait, il s'agit d'une sorte de gratin de pâtes avec 8 macaronis environ. Les autres tables autour semblent aussi avoir des portions ridiculeusement petites, pourtant le prix lui ne l'est pas. On s'abstient donc de commander autre chose, et en partant, on fonce au supermarché acheter de quoi finir de se remplir le ventre.