La presqu'île de Quiberon
La journée commence en fanfare : Chacha a de grosses plaques rouges sur le corps, elle a passé une bonne partie de la nuit à pleurer et se gratter. Direction Doctolib où je trouve un RDV pour la fin de matinée à quelques kms de là, ouf je n'avais aucune envie d'attendre des heures aux urgences pour ça. Tandis que le chauffagiste arrive pour réparer l'eau chaude, on lance une lessive, et on va faire quelques courses, cette matinée ne sera pas perdue !
À 11h30, la docteur nous rassure vite, c'est juste une petite réaction urticaire à un antibiotique, rien de grave, ça va passer sous quelques jours.
Alors après la sieste, c'est un peu tendu et avide de prendre l'air pour se détendre qu'on charge la voiture et qu'on prend la route vers la presqu'île de Quiberon.
On fait un premier arrêt sur la plage de Port Blanc où on espère voir l'arche de roche percée.
Le vent souffle fort, la mer est déchainée et des gros rouleaux d'écumes s'écrasent sur le sable. Impossible de passer près des rochers pour voir l'arche mais ce n'est pas très grave. La plage est magnifique, sauvage, avec un beau sable doré, bordée de petites falaises. Après un petit gouter, les enfants s'amusent à courir dans l'écume pendant un bon moment, ils s'éclatent tellement qu'ils ne sont pas du tout contents lorsqu'on leur indique qu'il est temps de retourner à la voiture.
On prend ensuite la route côtière qui longe la côte sauvage, les points de vue sont superbes.
10km plus loin, on traverse Quiberon et on arrive à la pointe du Conguel qui marque la fin de la presqu'île. On marche vers la plage orientée à l'ouest et le vent est tellement violent qu'il soulève le sable, alors on va de l'autre côté, sur la plage rive est où c'est un peu plus raisonnable. On sort le cerf-volant pour essayer de le faire voler. Chaque fois qu'il décole, il se retourne et s'emmèle. Ça ne gêne pas particulièrement les enfants qui semblent adorer le trainer dans le sable en courant mais ça me frustre quand même un peu...
Je fini par comprendre qu'il est monté à l'envers, et après une rapide réparation, ca y est, il vole ! Chacha n'ose plus le tenir maintenant qu'il y a une vraie résistance, ce qui fait les affaires de Chichi qui n'a plus à le partager et peut faire de longues allées et venues sur la plage en tirant fièrement son cerf-volant. Pendant ce temps, maman est assise dans le sable avec Chacha en regardant la scène.
Au bout d'un moment, ça devient un peu lassant ce truc qui vole, alors retour aux fondamentaux : creuser le sable et trouver des coquillages.
L'après-midi touche à sa fin, on revient vers le parking où on s'installe sur un table de pique-nique pour le repas du soir mais il sera bref car il commence à faire frais et humide.
On reprend ensuite la route jusqu'à Auray, des souvenirs pleins la tête après cette douce après-midi sur la presqu'île de Quiberon.